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Athazagoraphobie

par | 23 Avr 2019 | 0 commentaires

L’amitié est un concept qui nous est cher, notamment lorsque nous n’avons ni frère ni sœur sur qui l’on peut compter. Beaucoup d’entre nous sont plus proches de leurs amis que des membres de leur famille, car c’est avec ces personnes que nous nous sentons en sécurité, en confiance, et surtout heureux. C’est ce sentiment de confiance mutuelle, de proximité et de loyauté que certaines personnes appelées « athazagoraphobes » ont peur de perdre.

Qu’est-ce que l’athazagoraphobie ?

Il s’agit d’une peur écrasante d’être oublié ou ignoré. Cette phobie peut faire suite à la perte d’un ami très proche (mort, départ à l’étranger ou vers un lieu très éloigné). Cette perte cause un traumatisme important pour la personne et génère plus tard une peur de l’abandon. La rupture amicale, selon certains chercheurs, est plus marquante que la rupture amoureuse. Il y a bien sûr des personnes qui arrivent à surmonter cette perte, mais d’autres sont marqués à vie et finissent par souffrir d’athazagoraphobie. Cette phobie démontre souvent que la personne atteinte fait preuve d’un manque de maturité, d’un manque de confiance en elle-même et aussi en ses amis.

Quels sont les symptômes de l’athazagoraphobie ?

Ils sont assez simples à identifier : nous avons tout le temps besoin que nos amis nous rassurent sur leur amitié et nous recherchons aussi souvent que possible leur compagnie. Dans ce monde moderne, cela signifie que nous attendons toujours des textos, des messages privés sur Facebook ou des « like » sur les posts que nous publions sur les réseaux sociaux. Et lorsque ces derniers n’arrivent pas, les questions fusent dans notre tête, et le stress s’impose. Les symptômes physiques suivants peuvent survenir : nausées, rythme cardiaque accéléré, sueurs froides.

Plus les athazagoraphobes ont peur de perdre leurs amis et plus ils feront des choses qui les éloigneront. Ils sont dépendants affectivement parlant, donc le fait de manquer d’affection va créer des conflits avec ceux qui lui sont pourtant si chers. Les amis sont également des personnes qui sont occupées, qui ont une vie à mener, c’est pourquoi il y aura toujours des moments où ils ne seront pas disponibles. Pour éviter que sa phobie ne dégénère, il faut que le malade aille voir un psychologue.

Quels sont les traitements appropriés pour soigner cette phobie ?

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) et la théorie de l’exposition sont les plus adaptées pour soigner les phobies de ce genre. Il se peut aussi que des médicaments soient utilisés pour calmer les effets physiques de l’anxiété générée par la phobie. Cependant, les médecins préfèrent traiter cette phobie avec une thérapie, dont la première phase consistera à demander au patient quelle est l’origine de sa phobie, et quelle est la chose qu’il craint le plus. En découvrant l’origine de la phobie, le psychologue pourra à  travers plusieurs séances de thérapie changer progressivement les idées négatives du malade en idées positives. Il transformera sa peur en assurance.

Lorsque la TCC prend effet, le psychologue peut commencer la thérapie d’exposition qui est un peu plus abrupte, car elle consiste à mettre le patient dans une situation où il devra faire face à ses peurs les plus profondes, en l’occurrence, la perte d’un ami. Bien sûr, l’exposition se fera progressivement suivant l’appréciation du médecin. Le but est de renforcer le mental du patient de façon à ce qu’il sache y faire face sans céder à la peur, si la situation venait vraiment à se présenter.

Avoir confiance en ses amis est la clé de la guérison de l’athazagoraphobie, et pour y parvenir, il faut d’abord commencer par consulter. Les amis sont trop précieux pour qu’on laisse une phobie détruire la relation que l’on a mis tant de temps à bâtir. Il ne faut pas hésiter à aller consulter et peut-être aussi à se confier à ses amis, en leur expliquant ce qu’est cette maladie qui nous perturbe, et risque de ternir nos liens. Il faut surtout travailler à garder confiance en soi, car c’est déterminant vis-à-vis des autres, comme vis-à-vis de soi.

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