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La dysmorphophobie : une complexité morphologique

par | 22 Jan 2020 | 0 commentaires

Actuellement, nous vivons dans une société où l’apparence physique compte beaucoup. La beauté se résume à une belle morphologie, à présenter une silhouette harmonieuse, cela devient de ce fait une des premières préoccupations pour beaucoup d’individus, surtout pendant l’adolescence lorsque l’obsession de l’apparence devient pathologique. Il peut s’agir d’une dysmorphophobie, c’est-à-dire une peur de présenter un ou plusieurs défauts corporels visibles. Zoom sur un trouble mental méconnu.

Qu’est-ce que la dysmorphophobie  ?

On perçoit, chez les personnes souffrant de cette phobie, une certaine insatisfaction de leur physique. Un sentiment de peur d’être laid est présent chez ces sujets. Pour eux, toutes les parties de leur corps peuvent être sujettes à une honte. La dysmorphophobie  peut vite devenir une obsession chez une personne. En résumé, les personnes atteintes de cette maladie à part entière vivent mal un physique qu’elles voient déformé vis-à-vis de la réalité, une personne anorexique pourra dire  » c’est terrible qu’est-ce que je suis grosse ». Parfois elles se préoccupent d’un défaut souvent imaginaire.

Quels peuvent être les facteurs d’un tel comportement ?

 Les recherches ont pu démontrer que la dysmorphophobie est présente chez les adolescents. D’après ces recherches, cette peur ne résulte pas toujours d’une maladie psychique ou mentale, mais parfois résulte du simple fait de la découverte de leur nouveau corps suite au changement engendré par la puberté. Par ailleurs, selon les médecins et les psychiatres, si une personne passe plus d’une heure par jour à se regarder, elle sera considérée comme dysmorphophobe.

Quels sont les symptômes de la dysmorphophobie ?

Selon les psychiatres, la dysmorphophobie est difficile à élucider puisqu’elle résulte parfois d’un fait souvent inconscient de la personne concernée. Primo, les personnes atteintes de cette maladie souffrent d’une complexité qualifiée d’excessive, consistant à, en quelques sortes, « diaboliser » leur défaut apparent (cicatrices, taille du nez, grandes dents). Cette complexité se traduit comme une obsession traumatisante et permanente concernant une imperfection physique ou une supposée imperfection. Secundo, les personnes dysmorphophobes passent beaucoup de temps à s’analyser et à se regarder ou se comparer (des heures devant le miroir, dans le but de déterminer quels sont leurs défauts). Or, ces défauts esthétiques sont très souvent illusoires. Les différencier nécessite une très grande attention et ce n’est qu’après une longue séance avec le patient que peut être établi un diagnostic.

Quels effets pourront être engendrés par la dysmorphophobie ?

La dysmorphophobie est vectrice de souffrances pour le patient. Ses effets sont considérables. Des impacts néfastes et dramatiques tant sur la qualité de vie que sur les rapports sociaux ou professionnels peuvent survenir. Les professionnels  de la santé ont affirmé que les sujets risquent de s’isoler et de vouloir cacher ces dites imperfections par un excès de maquillage, de crèmes, etc. ou par le fait de ne plus vouloir sortir de chez soi.  Certains patients vont même jusqu’à se faire opérer pour éliminer le « défaut » visé.

Cette phobie peut troubler les relations sociales et professionnelles des personnes atteintes. Les psy disent également que la situation des sujets peut s’aggraver, et ils peuvent sombrer dans une dépression ou avoir des envies suicidaires.

Quelles sont les solutions pour y remédier ?

Des traitements médicaux, comme les antidépresseurs sérotoninergiques peuvent soulager le patient pendant un moment ; mais le risque de rechute reste possible, en cas d’arrêt du traitement. La mise en place d’un traitement psychanalytique ou d’une thérapie cognitive et comportementale est préconisée pour venir à bout du problème. Les approches par l’analyse au contact d’un thérapeute ou d’un psychanalyste donnent de très bons résultats sur cette image erronée que peuvent avoir les sujets frappés par la dysmorphophobie.

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