Comment mieux vivre avec un syndrome post-commotionnel ?
Également appelé stress post-traumatique, le syndrome post-commotionnel touche chaque année des milliers de personnes. Il s’agit d’un problème physique et psychologique qui survient à la suite d’un trauma ou d’une circonstance grave que vous avez vécue.
Qu’est-ce que le syndrome post-commotionnel ?
Le syndrome post-commotionnel peut aussi être appelé SPC, syndrome subjectif ou stress post-traumatique. Dans le passé, on le nommait aussi « choc de l’obus », ce qui définissait assez bien la chose. C’est une maladie psychologique qui survient à cause du stress et qui peut se manifester immédiatement ou quelques années après le trauma.
Le syndrome post-commotionnel était autrefois assimilé à la guerre, d’où justement son ancien nom. Il se manifeste de plusieurs de manières en fonction du patient. Aujourd’hui encore, de nombreux soldats revenus du front en sont victimes. Il en est de même pour les personnes des forces de l’ordre, blessées, qui ont blessé ou qui ont assisté à des scènes traumatisantes dans l’exercice de leur fonction.
Les symptômes d’un syndrome post-commotionnel
Dans certains cas, le syndrome post-commotionnel est assimilé au cas de dépression chronique. Pourtant, ce sont deux situations bien différentes. Il existe en effet quelques signes spécifiques à un stress post-traumatique. Tel est le cas par exemple de l’irritabilité, l’anxiété et le changement de personnalité en plus de la baisse du moral.
Le comportement du patient change. Pour ceux qui sont notamment sous surveillance médicale, on peut constater des troubles du sommeil : insomnie, difficulté à trouver le sommeil, frayeur nocturne, etc. Le patient devient également plus agressif et a des sautes d’humeur ainsi que des comportements impulsifs.
À la maison, prêtez attention à quelques signes : la réduction de la libido, l’isolement, des conduites addictives : cela peut être à l’alcool, au jeu, ou encore aux drogues. Dans certains cas, le patient peut même manquer d’empathie et se couper totalement de ses émotions.
Comme indiqué, si le syndrome post-commotionnel ne se manifeste pas quelques jours après la situation stressante, cela peut se faire bien des années plus tard.
Comment traiter votre syndrome post-commotionnel ?
Les médecins peuvent recommander des antidépresseurs et autres médicaments qui peuvent traiter les symptômes du syndrome post-commotionnel. Cependant, il faut une approche en profondeur pour permettre au patient de mieux vivre son quotidien. Une consultation auprès d’un psychanalyste peut être utile.
Il s’agira de mettre le point sur l’origine du traumatisme et de l’affronter de manière saine et productive en en parlant. En fonction de la gravité du cas, les séances de consultation peuvent varier. La durée du traitement dépend du patient et du travail qu’il fait sur lui-même, mais surtout de sa capacité à parler de son trauma.
La thérapie est considérée comme une médecine douce. Elle consiste à parler et à établir une relation de confiance avec le patient afin de lui permettre d’accepter ses émotions. C’est efficace contre le syndrome post-commotionnel.
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