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Les dangers du syndrome de l’étudiant en médecine

par | 9 Déc 2020 | 0 commentaires

Les dangers du syndrome de l’étudiant en médecine

Comme son nom l’indique, ce syndrome touche uniquement les étudiants en médecine. Non seulement il représente un risque pour le patient, mais également pour son entourage. Un suivi psychologique est donc réalisé pour ce genre de cas.

Trop hâte de mettre en pratique ce que l’on vous enseigne

Le métier de médecin est une vocation, mais il prend du temps. Il faut au minimum 7 ans d’études pour devenir généraliste, voire davantage pour se spécialiser dans un domaine. Certains ne peuvent pas attendre autant. À cause de cette hâte justement, quelques étudiants en médecine développent le syndrome de l’étudiant en médecine. Il s’agit d’un trouble mental qui vous incite à vous autodiagnostiquer, vous ou les autres, en vous basant sur les éléments que vous venez d’apprendre en cours.

Ce sont notamment les étudiants en première année qui sont les plus victimes de cette maladie. Il s’agit d’un trouble psychologique et émotionnel qui les incite à faire un rapprochement trop précoce entre les symptômes qu’on leur indique et les cours qu’ils suivent. En règle générale, le syndrome diminue au fur et à mesure que vous en apprenez davantage sur la médecine et les traitements. Il n’en demeure pas moins que cela représente un risque pour vous et votre entourage.

Attention aux faux diagnostics

Encore peu agiles à détecter les véritables sources de maladie, ceux qui sont victimes du syndrome de l’étudiant en médecine ne se rendent pas compte des risques qu’ils encourent, pour eux-mêmes et pour leurs proches. Un faux diagnostic peut en effet entraîner la prise de mauvais médicaments. Ce qui pourrait conduire à des complications plus graves : maladies du foie, surconsommation de médicaments, développement d’une autre maladie, voire dans le pire des cas, le décès.

Ce syndrome peut aussi conduire à l’hypocondrie chez certains élèves médecins et il pousse à ressentir les symptômes d’une maladie imaginaire.

Un trouble psychologique à part entière

Si certains rient de la situation, elle n’a rien de drôle ! Le syndrome de l’étudiant en médecine peut être très inconfortable, non seulement pour le patient, mais aussi pour son entourage. Il s’agit d’un trouble psychologique à part entière, dû, selon quelques recherches, à une trop grande empathie ou à une intelligence émotionnelle non contrôlée. Un suivi psychiatrique peut en venir à bout. Par des séances de thérapies de groupes ou en face à face, les patients victimes d’un tel syndrome peuvent mieux gérer leurs connaissances et leurs émotions et ainsi limiter les tics qui résultent de leur cursus.

Par la même thérapie, les psychanalystes peuvent aider le patient vis-à-vis de son hypocondrie. Ce qui permettra à ce dernier de mieux vivre et d’avoir davantage confiance en lui.

Rien ne vous empêche de continuer vos études. Les séances de thérapie peuvent se placer dans vos heures creuses. En fonction de la gravité du cas, le suivi peut se faire à raison d’une à plusieurs séances par semaine jusqu’à ce que l’envie irrépressible de s’autodiagnostiquer disparaisse.

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