La théorie des relations d’objet est une émanation de la théorie psychanalytique. Elle met l’accent sur les relations interpersonnelles, principalement dans la famille et en particulier entre la mère et l’enfant.
Le concept d’objet en psychanalyse
La théorie des relations d’objet est le processus de développement d’une psyché par rapport aux autres dans l’environnement de l’enfance. Il désigne des théories ou des aspects qui concernent l’exploration des relations entre les personnes réelles et externes ainsi que les images internes et les relations qui s’y trouvent. Il soutient que la relation de l’enfant avec la mère détermine principalement la formation de sa personnalité dans la vie d’adulte. En particulier, le besoin d’attachement est le fondement du développement du soi ou de l’organisation psychique qui crée le sentiment d’identité.
Théorie des relations d’objet
Dérivé à l’origine de la théorie des pulsions de Freud, le terme « objet » continue d’être utilisé fréquemment de manière flexible dans la littérature psychanalytique. Avec le temps, la signification de l’objet a perdu sa spécificité.
Les psychologues Melanie Klein, Donald Winnicott, Harry Guntrip, Scott Stuart et d’autres ont développé la théorie des relations d’objet pendant les années 1940 et 1950.
Le terme a été utilisé dans de nombreux contextes différents, ce qui a conduit à diverses connotations et dénotations. Alors que Fairbairn a popularisé le terme « relations d’objet », le travail de Melanie Klein a tendance à être le plus souvent identifié avec les termes « théorie des relations d’objet ». Klein a estimé que le champ de bataille psychodynamique proposé par Freud se produit très tôt dans la vie, pendant l’enfance.
Les travaux de Klein sur les relations d’objet
Melanie Klein est considérée comme l’une des fondatrices de la « théorie des relations d’objet », un champ de pensée qui s’est développé à partir de la théorie psychodynamique de Freud. Ce recueil traite de l’effet des relations intériorisées avec les personnes qui s’occupent des enfants pendant la petite enfance. Bien que Melanie Klein fonde sa théorie sur celle de Freud, elle se concentre principalement sur le développement au cours de la première année de vie.
Deux aspects de la pensée kleinienne en émergent
Premièrement, dans le schéma de Klein, l’enfant a une connaissance instinctive du corps et de ses relations. Il semble y avoir un réservoir de fantasmes inconscients. Ces derniers s’apparentent aux archétypes jungiens.
Deuxièmement, on retrouve les positions schizo-paranoïde et dépressive. Les positions de la théorie kleinienne, sous-tendues par un fantasme inconscient, sont des étapes du développement normal des relations de l’ego et de l’objet. Les positions paranoïde-schizoïde et dépressive surviennent dans la phase de développement pré-œdipien oral. Klein croyait que les bons et les mauvais objets étaient introjectés par l’enfant, l’intériorisation des bons objets étant essentielle au développement d’une fonction saine de l’ego.
Six positions de l’ego de Ronald Fairbairn
Fairbairn a postulé six positions de l’ego, ou 3 paires :
Le tout ego, relatif au bon objet, est l’enfant intérieur sain lié au patient et au parent intérieur nourricier. C’est la partie du monde intérieur que les thérapeutes des relations d’objet essaient d’élargir et d’agrandir.
L’ego antilibidinal, relatif au mauvais objet, est l’enfant intérieur déprimé, en colère ou sans espoir lié au parent intérieur rejetant ou négligeant. Chaque fois que quelqu’un s’exprime d’une manière qui s’apparente à une crise de colère, il parle de l’ego antilibidinal, et il parle au mauvais objet.
L’ego libidinal, relatif à l’objet excitant, est l’enfant intérieur crédule et trop plein d’espoir lié au parent intérieur excitant et prometteur. Chaque fois qu’une personne retourne à son conjoint trompeur ou abusif, elle opère à partir de son ego libidinal et se rapporte à l’objet excitant dans son monde intérieur.
0 commentaires