Dans le cadre de la psychanalyse, le fantasme est un concept important. Il faut tout de suite savoir que ce dernier est totalement naturel et sain venant d’une personne. Il n’y a donc aucune honte ou gêne à avoir quand on évoque le sujet. Afin de mieux le comprendre, il est essentiel d’avoir connaissance de sa nature.
Le fantasme : qu’est-ce que c’est ?
Sa définition est très simple : c’est une manifestation d’un désir de manière consciente ou inconsciente. Le fantasme se traduit donc par l’imagination d’un scénario qui permet d’exprimer un ou plusieurs désirs du sujet. Dans la psychanalyse, un fantasme conscient, appelé encore rêve diurne, permet d’assouvir les désirs agressifs, érotiques et bien d’autres encore. Lorsqu’il est inconscient, on le considère comme étant un rêve nocturne ou symptôme.
La nature du fantasme selon les spécialistes de la psychanalyse
Freud, un spécialiste dans le domaine de la psychanalyse, explique que les fantasmes sont une combinaison des événements vécus par la personne et de ceux qu’elle souhaite vivre.
Mélanie Klein, quant à elle, propose que les fantasmes de notre enfance soient conservés dans notre esprit tout au long de notre vie. De plus, ils ont de l’impact sur notre vie à cause de leur influence perpétuelle au niveau intellectuel et émotionnel.
Selon Lacan, les fantasmes sont différents chez chaque individu. Cependant, il évoque le fait qu’il existe une structure générale, qui est le fantasme fondamental. Il se caractérise par la stimulation du système de défense de la personne pour qu’elle perçoive la jouissance d’une manière différente.
On peut donc dire que les théories des spécialistes sur le fantasme sont variées, mais interdépendantes dans certains cas.
Les types de fantasmes
Sachez qu’il en existe deux types majeurs : les fantasmes clairs et les fantasmes obscurs.
Les premiers se traduisent par une interprétation simple et logique à nos yeux. Il peut s’agir, par exemple, d’un fantasme concernant la pratique sexuelle avec la personne avec qui nous partageons notre vie.
Les seconds sont, quant à eux, difficiles à interpréter, et à accepter, causant ainsi un sentiment de gêne et de honte. En restant dans le cadre d’une relation sexuelle, par exemple, un fantasme obscur se caractérise par la pratique d’un acte avec une autre personne que notre partenaire, ou d’une position que nous n’aurions jamais pensé pratiquer. Cette catégorie reflète donc les désirs que nous refoulons au plus profond de nous.
Faut-il réaliser ses fantasmes ?
Les fantasmes sont propres à chacun. Vous êtes donc libre de les mettre en pratique ou non. Il est important de rappeler qu’ils sont tout à fait naturels et qu’il n’y a pas de honte à fantasmer. Les personnes pudiques peuvent garder les leurs dans leur jardin secret. L’important est de se sentir à l’aise et en confiance pour les exprimer et les partager.
En conclusion donc, le fantasme vient de notre imaginaire, de nos désirs refoulés conscients et inconscients que nous n’exprimons pas.
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