L’anorexie mentale est un trouble alimentaire dont l’origine est d’ordre psychique. Elle touche des milliers de personnes en France. Les cas les plus fréquents sont les cas d’anorexie immédiate. La forme sévère reste cependant relativement rare, car elle représente moins d’un pour cent. Ce trouble touche majoritairement des adultes, mais on voit de plus en plus d’adolescents et d’enfants atteints de ce trouble. 

L’anorexie : c’est quoi ?

L’anorexie mentale est recensée parmi les troubles d’alimentation d’ordre psychologique. La personne qui en souffre a tendance à refuser en permanence, et de façon obsessionnelle, d’ingérer de la nourriture. L’anorexie mentale est un trouble qui touche souvent les jeunes femmes et les adolescentes. Mais dans certains cas, des hommes ou des enfants approchant du stade de la puberté en souffrent aussi.

À quel âge survient la maladie ?

L’anorexie mentale apparait fréquemment entre la quatorzième et la quinzième année et au plus tard vers la dix-huitième année. Mais dans certains cas, elle peut être plus précoce. On peut ainsi voir des cas d’anorexie mentale à huit ans. Les gens ont tendance à croire que c’est une maladie des riches et des classes aisées. Pourtant, ce trouble touche des individus appartenant à toutes les couches sociales.

En général, c’est une maladie qui guérit facilement. Les patients s’en sortent et reprennent leur mode de vie normal dans trois cas sur quatre. Mais il y a des cas qui évoluent de manière catastrophique. L’anorexie mentale fait partie des maladies psychiatriques les plus mortelles. Elle détient également le taux le plus élevé de morts par suicide dans cette catégorie de maladie. Le groupe de chercheurs mené par Keshaviah a conclu que les personnes souffrant de l’anorexie risquent cinq fois plus une mort prématurée par rapport à des personnes saines. Elles ont aussi dix-huit fois plus de risques de décéder d’un suicide.

Comment savoir si une personne est anorexique ?

L’anorexie est une maladie qui touche particulièrement les adultes et les adolescents. Chez eux, la maladie se reconnaît par l’amaigrissement jusqu’à perdre quinze pour cent de leur poids avec un IMC (indice de masse corporelle) de moins de 18. Le patient n’a pas d’appétit. Il a tendance à suivre un régime hypocalorique draconien. Et il a une peur panique de grossir ou même de gagner ne serait-ce qu’un peu de poids. D’ailleurs, sa perception de son corps est déformée : il trouve toujours qu’il n’est pas assez mince. Chez les femmes, il y a un arrêt des règles (aménorrhée) et une hyperactivité physique.

Chez les enfants, il est plus difficile de dépister l’anorexie mentale, car il faut constater d’abord un ralentissement ou même un arrêt de la croissance. Ensuite des nausées et des douleurs abdominales apparaissent. Leur masse corporelle diminue et les signes de puberté n’apparaissent pas.

 Des tests sont également destinés à dépister l’anorexie mentale. En l’occurrence, il y a le EAT-26 (Eating Attitude Test). Aujourd’hui, on a tendance à utiliser de plus en plus de tests. Mais il faut noter que ceci ne peut remplacer l’intervention d’un spécialiste.