En santé mentale, l’aliéné est considéré comme une personne souffrant de troubles de type psychose. Le patient se déconnecte de la réalité pour se réfugier dans son propre univers. Des formes plus modérées comme l’excès de zèle pour le travail ou l’addiction au jeu vidéo sont aussi courantes. La psychothérapie apporte des solutions.
L’aliéné reçoit des soins adéquats en centre psychiatrique
Dans la France du XIXe siècle, le terme aliéné a toujours été synonyme de personne « à l’esprit dérangé ». Elle souffre souvent de plusieurs pathologies, dont la psychose et la schizophrénie. Dans tous les cas, la déconnexion de la réalité est un symptôme majeur. Les délires sont également courants. L’asile a ouvert ses portes pour procurer des soins aux patients qualifiés de difficiles. Actuellement, les traitements en centres psychiatriques ont évolué, mais certaines bases théoriques datant des années 30 sont encore conservées.
- Les pensionnaires avec des atteintes mentales sévères doivent être isolés.
- La chambre est pensée de manière à écarter tout danger.
- L’absence totale de mobiliers peut être préconisée dans certains cas.
- Les murs capitonnés ainsi que la camisole de force sont même requis pour les formes de folie extrême.
- Diverses précautions, dont les caméras d’observation, évitent à l’aliéné de se blesser, voire de mettre fin à sa propre vie.
Les patients souffrant d’aliénation suivent une psychothérapie
Plusieurs scientifiques ont pu établir la causalité entre les substances psychotropes et le nombre d’aliénés. La généralisation de la consommation d’alcool serait également indissociable des troubles mentaux, en l’occurrence l’addiction. Heureusement, la dépendance peut se soigner de diverses manières. Ce sont notamment les thérapies cognitives comportementales qui portent leur fruit. Les séances chez le psy atténuent les contradictions intérieures que le patient cherche à oublier. En effet, boire constitue une échappatoire aux problèmes pour de nombreuses personnes aliénées à l’alcool. Pour sa part, la psychanalyse attire davantage l’attention sur les autres maladies sous-jacentes à l’aliénation. Elle vient au secours des individus vivant avec la schizophrénie ou la psychose. La mission du praticien revient à aider un patient à retrouver en lui la force de mettre de l’ordre dans son esprit.
Lorsque l’individu se réfugie dans son métier ou sa passion
L’aliénation au travail est un trouble typique du XXIe siècle. La personne fuit le monde extérieur à travers son métier. Elle lui accorde une dévotion sans conditions au point de ne pas avoir de vie privée et sociale. Bien qu’il ne soit pas encore reconnu comme une maladie, ce problème se soigne par une thérapie. La servitude volontaire peut être résolue en quelques séances chez le psy. Le patient en ressort beaucoup plus tolérant envers lui-même. Faisant partie de la même famille de trouble, l’obsession pour les jeux vidéo ou les paris se traite par thérapie. Des instituts spécialisés accueillent les pensionnaires désireux de mettre un terme à leur penchant excessif pour les divertissements. Outre le sevrage aux loisirs, la prise en charge de maladies sous-jacentes est prévue par ces établissements. Les soignants rappellent aux patients que d’autres plaisirs beaucoup plus sains existent. Un véritable retour aux sources sera plus que bénéfique.
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