La violence conjugale est un phénomène qui peut se présenter dans n’importe quel couple, hétérosexuel comme homosexuel. Les hommes comme les femmes peuvent donc en être victimes au sein de leur foyer, que ce soit une violence physique, sexuelle ou psychologique.
Qu’est-ce qu’une violence conjugale ?
Il faut avant tout comprendre que la violence conjugale est un thème qui ne peut être expliqué par des causes ou théories uniques. Elle peut être simplement définie comme une prise de contrôle général physique, psychologique ou sexuelle du conjoint.
La violence conjugale s’impose au sein des couples lorsque les deux partenaires ne sont plus égaux et que l’un d’eux veut exercer une sorte de domination sur l’autre. Elle peut donc être exprimée de plusieurs façons : sous forme de chantage, de prise d’otage, de menaces de suicide, de menaces de meurtre, de tentative de meurtre… En outre, la violence conjugale est encore plus renforcée actuellement avec l’avènement du numérique qui favorise les cyberviolences (contrôle des déplacements, envoi d’insulte sur SMS, espionnage).
Ce sont surtout les femmes qui sont victimes de violences conjugales, mais les hommes peuvent également la subir. Que les agressions soient provoquées par l’homme ou la femme dans la relation, une agression considérée comme une violence conjugale est toujours punie la loi.
Violence conjugale : comment réagir ?
Puisque la violence conjugale comprend des agressions, des menaces physiques et verbales et toute autre sorte de violence au sein du couple, la loi l’interdit et le punit formellement. En effet, la violence conjugale n’affecte pas juste la victime, mais également l’entourage du couple en question que ce soit la famille, les amis ou même les enfants.
Les victimes de violences conjugales doivent donc réagir aux situations qu’ils font face et pour ce faire, plusieurs options s’offrent à elles. En premier lieu, la victime peut déposer une plainte auprès des services de police ou auprès de la gendarmerie. Le signal ou la plainte peut se faire par téléphone (appel ou sms) dans l’urgence, mais le mieux reste de se rendre sur place. Si vraiment la victime se fait agresser physiquement de manière extrême ou si elle est captive, elle peut alerter tout type de services de secours : pompiers, SAMU…
Par ailleurs, il existe également d’autres solutions pour les cas moins urgents : s’adresser à un service d’aide sociale aux justiciables, à des services d’écoute téléphonique ou d’accueil spécialisés, ou encore se faire héberger chez des maisons d’accueil temporairement.
Violence conjugale : quels sont les signaux d’alarme ?
La violence conjugale devient moins évidente lorsqu’elle n’est pas physique, mais psychologique. Et pourtant les faits sont réels et les impacts restent douloureux comme la honte ou le doute de soi, la confusion mentale, la perturbation de la vie quotidienne… C’est pourquoi il est important de reconnaitre les signaux d’alarme et agir en conséquence :
- Mensonges,
- Jalousie excessive et maladive,
- Consommation excessive de drogue et d’alcool,
- Contrôle des appels téléphoniques et surveillance sans relâche,
- Menaces de suicide,
- Insultes, humiliations,
- Abus de supériorité physique,
- Viols ou rapports sexuels forcés,
La liste est exhaustive, le responsable peut même en arriver à utiliser des armes et lui reprocher d’être violent par sa faute. L’auteur de la violence peut également s’en prendre à des animaux domestiques au sein de son foyer (chat ou chien) pour accentuer sa menace. Dans tous les cas, il faut agir vite et choisir entre les solutions déjà citées pour que la situation n’empire pas.
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