Ce trouble peut toucher à la fois les adultes et les enfants et peut engendrer d’autres syndromes psychologiques, voire certaines idéations suicidaires. Nous aborderons l’intensité du traumatisme, et les prédispositions psychologiques et biologiques de la personne qui en est victime
Une expérience de mort imminente
En règle générale, le trouble du stress post-traumatique peut survenir après une expérience de mort imminente. Vous pouvez en être victime après avoir assisté à une scène traumatisante. Toutefois, ce n’est pas uniquement le cas. Les victimes peuvent aussi avoir été torturées, violées, maltraitées, ou négligées, etc. Le trouble du stress post-traumatique concerne aussi bien les soldats, les membres des forces de l’ordre, qu’un civil sans antécédent psychologique.
Aussi appelé état de stress post-traumatique, il s’agit d’un état d’anxiété, une maladie psychologique classée CIM10. Il se manifeste sous plusieurs formes, comme la reviviscence de l’évènement traumatisant sous forme de flash-back ou de cauchemars, ou encore, une hypervigilance. Cette dernière s’identifie par une difficulté à se concentrer, une crainte diffuse, ou encore des insomnies chroniques. Le sujet évite les situations ou les objets pouvant rappeler l’évènement.
Les symptômes du trouble stress post-traumatique
En fonction des cas, le trouble du stress post-traumatique peut se déclarer de plusieurs manières, insomnie, anxiété, isolement, stress, violence et changement de comportement. Si certains deviennent claustrophobes, d’autres ne peuvent plus sortir de chez eux. Le nombre de tics et de tocs augmente. Certains sont même sujets aux addictions.
D’autres encore ont des symptômes beaucoup moins évidents : un trouble de l’attachement, un manque de confiance en soi ou en les autres, etc. D’autre part, le stress post-traumatique peut se manifester bien après l’expérience traumatisante.
Dans le cas d’un trouble de stress post-traumatique, n’imaginez pas un internement. Ceci n’est pas la solution proposée par les psychiatres en premier lieu. C’est une mesure stricte qui ne s’applique que lorsqu’il y a un risque de mise en danger de soi-même ou d’autrui. Dans le cadre d’un internement, le suivi psychologique classique sera accompagné d’une cure médicamenteuse afin de mieux contrôler l’anxiété et d’éventuelles manifestations de violence.
La psychothérapie comme recommandation
Dans la majorité des cas, des séances de psychothérapie sont proposées. Ce sont des séances individuelles ou en groupe visant à intégrer l’expérience traumatisante à l’origine du trouble de chacun. Ce sont des séances de discussion et de compréhension dont la fréquence est à déterminer suivant les besoins.
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