Les blessures psychologiques affectent les êtres humains à tout âge, les hommes comme les femmes. Il en existe plusieurs types, dont les origines sont diverses. Souvent difficiles à dépasser, elles posent un handicap dans le quotidien des personnes concernées, mais des moyens existent pour tenter d’en cerner la source. Grâce à l’appui notamment des professionnels de la psyché, il est possible de soigner ces blessures, et leur permettre de cicatriser.
Blessures suite à un rejet.
À trop s’attacher à une personne, nous risquons de mal vivre son absence. Souvent, après avoir été rejetée par autrui, une personne peut ressentir un vide qu’elle aura du mal à combler par elle-même. Par ailleurs, il existe des comportements propres aux individus ayant subi un rejet ; la peur de tisser des liens avec de nouvelles personnes qui en résulte peut conduire à se maintenir à l’écart des autres, qu’il s’agisse de ses amis, de la famille ou de ses collègues. Une personne rejetée pourra devenir plus solitaire, et aura tendance à se dévaloriser. En restant seule, elle a l’assurance de ne pas revivre le même échec. Il faut toutefois savoir que fuir n’est pas une solution. Au contraire, » aller de l’avant » permet d’oublier petit à petit les problèmes, jusqu’à ce que les blessures cicatrisent.
Blessures après abandon
Les gens ayant tendance à dépendre des autres risquent de ne pas supporter un abandon, surtout lorsque l’absence ou la disparition des personnes auxquelles on tient se produit soudainement. La sensation d’abandon qui en résulte induit une fragilité chez les « abandonnées », qui deviennent alors vulnérables et perdent confiance en elles. Elles recherchent souvent l’attention de leur entourage et refusent de rester seules. Elles culpabilisent souvent les autres si elles se sentent perdues, ou parfois frisent le harcèlement, dans le but de faire accepter tous leurs caprices, au point de se mettre dans des états proches de l’hystérie. Il n’y a pas d’autres solutions face à cette attitude que de s’accepter, et être plus responsables.
Blessures après humiliation.
Cette blessure psychologique n’est pas toujours causée par les autres. Les personnes qui en sont victimes pourraient dans certains cas être appelées « masochistes ». Elles pourraient s’infliger des douleurs physiques et morales, culpabiliser sans raison ou se tenir responsables de tous les malheurs qui arrivent dans leur vie, et ceux de leur entourage. Le contraire est également possible ; ces individus parfois rabaissent les autres dans le but de rehausser leur propre estime. En revanche, ils sont assez fragiles face à des gens qui leur sont proches.
Il est assez difficile de se défaire de cette blessure ; une aide extérieure peut intervenir et permettre au sujet de prendre conscience de sa propre valeur.
Blessures après trahison.
Une personne trahie risquera de se montrer plus prudente à l’avenir. Elle pourra tenter par la suite de ne montrer aucune faiblesse aux autres. Elle aura besoin de se sentir parfaite aux yeux de tout le monde, de façon à pouvoir se sentir en sécurité et scrutera les moindres détails, pour ne pas courir de nouveau le risque de la trahison. Ce type de blessure parfois induit des comportements à tendance paranoïaque chez les personnes qui ont été trahies par quelqu’un en qui elles avaient une totale confiance.
Elles engendrent aussi souvent de nombreuses angoisses, ou des troubles du comportement. Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) sont un outil efficace pour pallier ces déconvenues, au même titre que la psychanalyse.
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