La phobie sociale est parfois minimisée alors qu’elle est relativement grave. Cette peur de la société peut aller jusqu’à détruire la vie des personnes qui en souffrent. Ces dernières méritent donc une attention particulière lorsqu’elles présentent des symptômes, et le soutien de leurs proches, voire d’un professionnel dans les cas les plus avancés. Mais il faut pour cela que tout le monde sache reconnaître les signes de cette phobie, vis-à-vis des autres comme vis-à-vis de soi.
Anxiété sociale
Le premier signe d’une phobie sociale se traduit par une grande anxiété, très différente de la nervosité que nous connaissons tous. En effet, il n’y a rien de problématique dans le fait de ressentir de la peur ou un sentiment de panique lorsque l’on est face à des gens que l’on ne connaît pas, ou encore quand vient le moment de parler en public. Mais il existe des cas où l’on devine, dans la réaction d’un personne, un excès par rapport aux réactions que l’on a communément. Quelqu’un qui est atteint d’une phobie sociale ressent constamment la peur de ne pas réussir ; à cause de cette émotion, son corps est perturbé et c’est pourquoi des sueurs, des tremblements, et une grande palpitation commencent à le dominer. Beaucoup cherchent même à esquiver la situation, au péril des objectifs qu’ils s’étaient fixés, dans leur vie professionnelle comme dans leur vie personnelle.
Apparition des complexes d’infériorité
Se sentir complexé à tout moment est un symptôme assez révélateur. Une personne victime de harcèlement et d’intimidation sera plus renfermée et se sentira à chaque fois inférieure aux autres ; ceux qui sont sujets à la phobie sociale généralement évitent toute situation qui risque de les mettre dans l’embarras. Dans le milieu professionnel, la plupart des victimes se forcent à dire qu’elles n’ont rien d’intéressant ni dans leur apparence ni dans leur propos. Cette pensée les incite à se tenir loin des autres.
Peur d’un évènement futur
Assister à une rencontre professionnelle, présenter un exposé, être au cœur d’un évènement quelconque, ce genre de circonstances est extrêmement redouté par les gens souffrant d’une phobie sociale. La panique qui les gagne leur fait perdre le contrôle durant des jours, voire des semaines avant la date redoutée. L’angoisse se manifeste même extérieurement par différents symptômes tels que les troubles digestifs, la perte d’appétit, et même le manque de sommeil. Cela s’explique par le fait que l’anxiété est présente de jour comme de nuit.
Sensations physiques désagréables
Les symptômes d’une phobie sociale ne se manifestent pas uniquement sur le plan émotionnel. En fait, les sensations à l’intérieur du cœur sont amplifiées par les malaises que le corps exprime. Le rougissement est un signe qui ne trompe pas ; certes, il peut simplement s’apparenter à de la timidité, mais la plupart du temps, cette réaction annonce un risque de phobie, surtout si elle s’accompagne de sueurs, de tremblements, et d’engourdissements. Dans les cas extrêmes, la personne affectée peut en venir à perdre connaissance, même si la situation à laquelle elle fait face n’est pas en soi si intimidante.
Changement instable d’opinions
Il arrive régulièrement qu’on passe d’un avis à un autre, mais dans le cas d’une phobie sociale, cela se fait sans raison et presque à tout moment. Les personnes souffrant de cette phobie n’ont pas confiance en elles-mêmes, craignent systématiquement d’avoir tort. Elles se comportent ainsi dans le but d’éviter de faire naître le doute aux yeux des autres, mais elles peuvent aussi agir à l’inverse : à certains moments, elles auront « la bonne réponse », mais choisiront d’emprunter d’autres voies pour ne pas éveiller l’attention des autres personnes.
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