Qu’est-ce que le syndrome d’arrêt des antidépresseurs ?
Ce syndrome est également appelé « syndrome de discontinuation associé aux antidépresseurs ». Il faut savoir que ce médicament en soi ne créé pas directement une dépendance, les causes du trouble qui lui est associé étant causées par ses composants chimiques. Les symptômes dépendent de chaque type de produits pharmaceutiques que le médecin a prescrit ; il n’y a donc pas lieu d’affirmer que le syndrome d’arrêt des antidépresseurs est lié à un sevrage. Pour réduire ou arrêter votre traitement, en accord avec le suivi de votre médecin traitant, la meilleure alternative est une psychothérapie.
Quels sont les symptômes fréquents du syndrome d’arrêt des antidépresseurs ?
Au cours du syndrome d’arrêt des antidépresseurs, de nombreuses perturbations corporelles peuvent apparaître : l’hypersensibilité au son, les acouphènes, les nausées, l’insomnie, les crises de panique, le risque accru de passage à l’acte (tentative de suicide) et d’autres signes encore. Les symptômes surviennent lorsque l’arrêt du traitement est brutal, sans supervision d’un médecin. Seul le professionnel qui vous a prescrit le traitement anti-dépresseur est habilité à vous dire quand le moment est venu de le diminuer ou de l’arrêter.
Il est conseillé également de consulter un psychothérapeute ou un psychanalyste pour vous accompagner durant votre sevrage. Les antidépresseurs tentent d’atténuer les troubles psychiques et les symptômes liés à la dépression, mais ne la guérissent pas. Ce spécialiste vous aidera donc à soigner les causes profondes de votre affection, sans se substituer néanmoins aux consultations chez votre médecin.
Quels sont les facteurs à haut risque ?
Les antidépresseurs sont prescrits pour traiter une dépression ou un trouble anxieux généralisé, comme les attaques de panique qui peuvent survenir. Cependant, certains composants créent des troubles chimiques dans l’organisme, auquel cas, rapprochez-vous de votre médecin pour affiner s’il le faut votre prescription.
Il convient de bien séparer les troubles occasionnés par les médicaments, et la pathologie initiale qui a justifié la mise en place du traitement. L’arrêt brutal, à l’initiative du patient, ou une diminution subite de la dose prescrite par le praticien est contre-productive lorsque vous présentez toujours des symptômes de dépression. Pour vous aider à réduire efficacement le traitement médicamenteux, seuls les conseils d’un médecin sont à suivre. Ce dernier vous connaît, et saura vous expliquer la prescription qui vous convient le mieux.
Pour dépasser vos troubles psychiques, le choix d’un psychanalyste ou d’un psychothérapeute est recommandé en association à votre traitement, de façon à vous aider à déterminer les origines de votre état dépressif, et vous orienter vers la voie de la guérison.
0 commentaires