Les troubles du sommeil peuvent être d’ordre psychologique, physiologique, environnemental ou pathologique. Pour y remédier sur le long terme, la thérapie comportementale est conseillée. En désamorçant les problèmes de fond, elle aide à mieux comprendre le sommeil et sa régulation, qui sont d’ailleurs les moyens les plus sûrs de l’appréhender. Elle améliore la qualité du sommeil en écartant tous facteurs comportementaux négatifs à ces troubles.
Travailler sur les causes possibles des troubles
Si certaines causes des troubles de sommeil peuvent être considérées comme passagères, d’autres sont plus sévères. Les identifier aide à avoir le bon comportement afin de changer en mieux la qualité de vie. En décidant de suivre une thérapie comportementale, une personne qui souffre d’insomnie s’attaque à son mal-être. Ainsi, elle peut s’exprimer librement sur cette sensation de malaise. Après tout, toutes les approches servant à traiter ces troubles ont pour principe de saisir les sources de l’insomnie. Il faut commencer par le repérage des origines physiologiques d’éveil nocturne ou de difficultés d’endormissement, ses mécanismes de manifestation ainsi que ses apparitions. De ces constats découle le type de thérapie adapté au patient.
La thérapie comportementale se fonde particulièrement sur l’apparition de ces troubles et leur manifestation. Elle s’appuie également sur les comportements du patient au quotidien afin de trouver des solutions qui mènent au changement. Certaines personnes insomniaques ont un problème lié à une angoisse ou à la peur. La thérapie comportementale est particulièrement adaptée à ce genre de cas.
Un accompagnement pas à pas
La phase première de la consultation consiste alors à cerner les causes de l’insomnie à l’aide d’un entretien préliminaire. L’objectif est de trouver la thérapie adéquate face à un trouble ou à une pathologie qui peut impacter la qualité de vie et la santé du patient. En vue d’une prise de conscience de la part de ce dernier, des points à considérer dans son hygiène de vie, il est important qu’il tienne un carnet de sommeil après une ou deux semaines de consultation. Il peut constater l’évolution de son temps de sommeil et de ses habitudes de coucher, en étant accompagné par son thérapeute. Il faut qu’il soit conscient de son insomnie et qu’il soit actif dans son traitement. Ce carnet lui sert de registre. Les séances durent 20 à 45 minutes, à raison d’une à deux séances par semaine.
La thérapie comportementale demande de la patience puisqu’il faut faire en sorte que le patient retrouve progressivement le sommeil. L’objectif fondamental est d’insister sur la qualité du sommeil et sur l’institution d’un rituel de coucher (se coucher et se lever à heures régulières), ainsi que l’abandon d’habitudes néfastes. Il ne faut donc pas hésiter à consulter un thérapeute si l’anxiété, le stress ou les angoisses vous empêchent de dormir.
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