Dénommée apiphobie, la crainte des abeilles peut provoquer des angoisses. Elle s’étend jusqu’à la phobie des guêpes, des frelons et des bourdons. Selon le degré de l’expérience traumatisante à laquelle une personne a pu être confrontée, elle peut aller jusqu’à craindre la piqûre des insectes. Parfois, le simple fait de voir des personnes manger du miel plonge les phobiques dans un état de panique.
Les facteurs de phobie des abeilles
En plus d’être douloureuses, les piqûres de guêpes provoquent chez certaines personnes une réaction allergique. Cette dernière nécessite généralement une hospitalisation en urgence, car elle met en jeu le pronostic vital du patient s’il n’est pas rapidement pris en charge. La peur par conséquent est fondée. Mais elle peut apparaître soudainement ou suite à une attaque de ces insectes. Un individu phobique a pu faire l’objet d’une piqûre ou en avoir été le spectateur, comme il peut ne jamais avoir eu de contacts avec des guêpes ou des abeilles. Une malencontreuse expérience a pu causer cette phobie. En revanche, ce qui risque de créer une angoisse terrible est la piqûre infligée par un insecte. Voilà pourquoi les sources de cette crainte irrationnelle provoquent une angoisse en présence d’un insecte susceptible d’être dangereux. Explicitement, connue sous le nom de mélisophobie, la peur excessive de la piqûre de ces insectes renvoie à un trouble psychopathologique. L’individu ressent une sensation de malaise, une boule dans l’estomac et son premier réflexe devient la fuite.
Les conséquences de l’apiphobie
Si l’apiphobie est la peur de l’abeille, toute crainte des abeilles n’appartient cependant pas à cette phobie. C’est uniquement quand ces insectes ou les guêpes déclenchent cette peur excessive et irraisonnée que la peur est considérée comme l’apiphobie. Suite à la peur, les symptômes dits physiques se manifestent :
- palpitations
- tachycardie
- rythme respiratoire accéléré
- sueurs
- maux de tête
- maux d’estomac
- vertiges
- nausées.
Le phobique est rapidement envahi par la panique lorsque l’insecte est à proximité, et devient hystérique si l’animal se pose sur lui. Cette irrationalité pousse la personne à le fuir.
Les thérapeutes cherchent à traiter cette peur en travaillant avec la personne sur les origines de cette dernière et les réactions qu’elle développe face à l’insecte. L’approche de premier choix pour surmonter les angoisses dues à l’apiphobie consiste en la thérapie comportementale et cognitive. En supplément, une technique de relaxation sert à atténuer l’anxiété.
Enfin, le patient peut commencer un travail avec un psychanalyste à propos du symbole que représentent les abeilles, les guêpes ou les frelons. Ce travail permet de désamorcer la phobie du sujet.
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