Tout savoir sur l’apparition du syndrome de Stockholm :
Le concept de syndrome de Stockholm est né d’une prise d’otages en 1973 à Stockholm. Il s’agit d’un phénomène psychologique inhabituel qui se développe chez un otage, la victime d’un agresseur. En effet, le protagoniste ressent un sentiment d’affection, d’amour ou de sympathie à l’égard de son agresseur.
Le syndrome de Stockholm : son développement et son mécanisme
C’est un trouble psychique qu’une victime de prise d’otages développe vis-à-vis de ses agresseurs. Il survient en général après une longue durée de prise d’otages. En principe, le syndrome commence à se développer au troisième ou quatrième jour de captivité. Certaines personnes développent une relation empathique envers leurs agresseurs, afin de tenter de sauver leur vie. Ainsi, sous le choc et le traumatisme, le rapprochement affectif leur donne l’impression d’éloigner le danger qu’elles courent. Dans ce cas, le syndrome de Stockholm est un mécanisme d’autodéfense.
Dans la majorité des cas, le syndrome de Stockholm se manifeste suite aux facteurs suivants :
– Menace de mort par un ravisseur qui est perçu comme un être incapable de passer à l’acte.
– L’otage n’a pas de chance de s’évader, et croit que sa survie dépend de l’agresseur.
– L’otage n’a aucun contact avec le monde extérieur.
– L’agresseur est considéré comme une personne bienveillante.
Bref, il s’agit d’une relation étrange qui se tisse entre un otage et celui qui le prend en otage. Le syndrome de Stockholm fait partie actuellement des phénomènes psychologiques étonnants.
Le syndrome de Stockholm : son diagnostic
Il existe en principe trois signes permettant de confirmer qu’une personne est atteinte du syndrome de Stockholm. Le fait que l’individu victime d’une prise d’otages éprouve un sentiment de compréhension, et cherche à nouer une relation d’amitié avec son agresseur en est un. Une autre manifestation de cette maladie : malgré la violence subie par le malade, celui-ci ne se plaint, ni d’une agression, ni d’un acte violent, ni de maltraitance. Il ne cherche pas à inculper son agresseur, mais par contre, il essaie de justifier ses actes.
Il est à souligner qu’une personne atteinte du syndrome de Stockholm cherche toujours à prendre contact avec son ravisseur, même si elle est déjà libérée.
Le syndrome de Stockholm : ses traitements
Il est à noter que le travail de reconstitution psychologique d’un individu souffrant d’un syndrome de Stockholm ne se fait pas en un jour. En effet, selon les cas, une thérapie de quelques jours, de quelques mois ou même de plusieurs années est nécessaire pour que la victime d’un syndrome de Stockholm puisse sortir de ce système de fonctionnement.
L’intervention d’un psychanalyste aide le sujet à travailler sur la situation qu’il a vécue. L’objectif étant d’améliorer la sécurité personnelle et la dépendance émotionnelle de la victime. Ainsi, l’assistance d’un spécialiste en psychanalyse est à ne jamais négliger pour aider la victime à s’en sortir rapidement.
Afin de le soigner, une thérapie cognitivo-comportementale trouve également son importance. Si le sujet présente des symptômes de stress post-traumatique, des traitements médicamenteux complètent la thérapie par psychanalyse.
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