L’anorexie : origine et manifestations
L’anorexie mentale est un trouble sévère du comportement alimentaire d’origine multifactorielle qui se manifeste par une perturbation de l’estimation de son poids, de sa taille ou de ses formes, amenant à un refus de maintenir son poids corporel au-dessus d’un minimum normal, et/ou une peur intense de reprendre du poids. Tout comme la boulimie et les compulsions alimentaires, l’anorexie impose un traitement adapté. En effet, ce comportement peut nuire à la santé et au bien-être aussi bien physique que psychologique du sujet atteint.
L’anorexie et la boulimie sont souvent associées, simultanément ou successivement. Près de la moitié des patientes anorexiques auront, à un moment ou un autre, les critères diagnostiques de la boulimie.
L’anorexie mentale, une forme de pathologie hystérique, selon Sigmund Freud
Tout praticien doit s’interroger sur les origines d’une dénutrition en dehors d’une pathologie connue, chez une jeune fille ou une jeune femme, mais aussi chez l’enfant pré pubère ou le garçon quel que soit leur origine ethnique.
Sigmund Freud évoque l’anorexie mentale au travers de ses nombreux écrits. Il considère ce mal-être comme une forme de pathologie hystérique. À l’issue d’une série d’analyses, il classe même ce trouble de comportement alimentaire comme un conflit intrapsychique dont le principal symptôme est donc l’abstinence alimentaire. À son avis, l’anorexie apparaît comme le refoulement d’un fantasme oral. Toutefois, dans son ouvrage paru en 1895, le fondateur de la psychanalyse classait toute pathologie alimentaire comme étant une forme de névrose d’angoisse. Actuellement, l’anorexie mentale est encore considérée comme conséquence d’évènements traumatiques. Quelle que soit l’origine de ce mal-être, Freud ne misait que sur la psychanalyse pour le traiter dans les meilleures conditions.
Les différentes techniques du psychanalyste pour traiter ce mal
Diverses techniques s’utilisent pour traiter l’anorexie mentale. Elles se distinguent par leur mode de pratique, la durée du traitement et le niveau d’efficacité. D’un point de vue pharmacologique, les médecins recommandent la prise d’antidépresseurs et d’anxiolytiques. Ces derniers agissent sur les conséquences psychologiques de l’anorexie. Ils peuvent également préconiser l’utilisation de compléments alimentaires et l’hospitalisation si nécessaire.
Il existe différentes approches thérapeutiques pour améliorer la qualité de vie des patients. L’accompagnement psychothérapeutique peut commencer notamment avec de l’hypnose, qui consistera à amener le patient dans un état de transe hypnotique, afin qu’il puisse travailler sur ses processus inconscients. N’hésitez pas à en parler à votre thérapeute afin de faire le point sur ce qu’il peut vous proposer de plus adapté à votre demande.
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