La peur de tomber ou basophobie est connue sous différents noms comme basophobie, phobie tombante, phobie ambulante, phobie debout, etc., ou encore, la peur des escaliers ou des pentes raides et la barophobie qui est la peur de la perte de gravité.
Dans les cas extrêmes de basophobie, l’individu refuse de marcher ou de bouger. Il/elle éprouve une crise d’anxiété chaque fois qu’il est confronté à l’idée de marcher. Il refuse de suivre une thérapie même si leur corps est réellement prêt pour cela. Cette peur peut gravement affecter son fonctionnement quotidien et il dépendra des autres pour les tâches quotidiennes.
Quelles sont les causes de la peur de tomber ?
- Une personne éprouvant une extrême peur de tomber a peut-être été blessée ou immobilisée en raison d’un accident ou d’une maladie. L’arthrite, la bursite, la tendinite, etc., sont quelques conditions qui peuvent entraîner une douleur intense en marchant. Même si le corps est guéri, l’esprit du phobique continue de manquer de confiance.
- La peur de la déminéralisation osseuse peut également conduire à la basophobie. L’individu éprouve des pensées négatives de douleurs atroces que l’esprit a appris à développer en réponse et il devient difficile pour lui de désapprendre ces pensées.
- Outre les expériences traumatisantes, un individu peut également développer une basophobie en raison de l’hérédité ou de prédispositions génétiques. Parfois, une insuffisance surrénalienne peut également conduire à cette phobie.
- De nombreux patients âgés atteints de la maladie de Parkinson sévère éprouvent des tremblements qui entraînent des chutes et des fractures douloureuses. Ils ont tendance à développer une basophobie en raison de ces expériences douloureuses.
- Les publicités pour les dispositifs d’alarme d’urgence (conçues pour les personnes âgées) symbolisent souvent des personnes âgées tombantes et incapables de se relever. Cela peut inspirer une peur dans l’esprit d’une personne âgée vivant seule, surtout si elle est sujette à l’anxiété ou si elle est «nerveuse». Des films et des reportages sur la mort d’une personne âgée en raison de chutes graves peuvent également inculquer la peur de la phobie.
- Une personne handicapée en fauteuil roulant aurait pu voir une autre personne handicapée essayer de se lever et tomber par la suite, ce qui peut également inspirer une profonde peur dans l’esprit de l’observateur.
Des personnes de tous âges peuvent développer cette phobie. Il est courant chez les personnes travaillant dans les industries de la construction ou même chez les sportifs professionnels, où ils auraient pu faire face à une blessure invalidante lors d’échauffement ou lors d’un match. Cela peut conduire à une traumatophobie qui alimente la peur de chuter.
Quels sont les symptômes de la basophobie ?
Une personne atteinte de basophobie éprouve une anxiété profonde et incontrôlable à l’idée de marcher ou de tomber de sa propre hauteur.
- Elle manifeste de l’anxiété, de l’irritabilité et de la colère envers sa famille ou ses proches qui l’encouragent à marcher.
- Les symptômes d’anxiété comprennent les tremblements, les pleurs tremblants, la transpiration, la saisie de quelque chose à quoi s’accrocher, les attaques de panique, etc.
- Les autres symptômes physiques sont : une fréquence cardiaque rapide, une respiration superficielle, des douleurs thoraciques et des palpitations. L’individu essaie d’utiliser ces excuses pour éviter de marcher ou de se tenir debout.
- De nombreux patients finissent par être alités en raison de leur état et peuvent donc ne pas être en mesure d’utiliser la salle de bain ou d’effectuer d’autres tâches nécessaires. Ils dépendent complètement des soignants.
- De nombreux patients comprennent que leur peur est irrationnelle, mais ils sont complètement impuissants à la surmonter.
Comment surmonter la basophobie ?
La psychanalyse est la solution la plus efficace pour surmonter la peur de se tenir debout ou de marcher. D’autres thérapies comprennent la TCC (Thérapie Comportementale et Cognitive) qui peut être utilisée en combinaison avec la psychanalyse.
La famille et les proches jouent un rôle important en encourageant et en renforçant la confiance et le moral de la personne éprouvant une telle peur.
à 65 ans, c’est ma maladie, je pense même à en finir! (basophobie)