Si certains adolescents présentent des comportements antisociaux, c’est également le cas chez l’adulte. Il s’agit de comportements dont les origines sont multiples. Les comportements antisociaux diminuent avec l’âge, ce qui indique que les patients peuvent apprendre à adapter leurs réactions et leurs comportements inappropriés et se développer ainsi.
Comportement antisocial, de quoi s’agit-il au juste ?
Il s’agit d’une conduite ne montrant aucune considération envers les autres. Cela peut être de manière intentionnelle ou par négligence. C’est l’opposé du comportement prosocial. Ce dernier désigne les individus se souciant des autres, cela peut se manifester par le réconfort, le soutien et les aides de toutes sortes. Le comportement antisocial diffère du trouble de la personnalité antisociale.
En effet, la personnalité antisociale est un trouble de la personnalité qui s’affranchit de toutes les normes sociales, les émotions et droits d’autrui. Les spécialistes classent ce problème parmi les troubles mentaux qui peuvent se manifester par la psychopathie et la sociopathie. Cependant, le comportement antisocial peut être un symptôme du trouble de personnalité antisociale ou de dépression, s’il persiste. C’est pourquoi il ne faut surtout pas prendre ce trouble à la légère.
Pourquoi un adulte est-il sujet au comportement antisocial ?
Les causes de ce comportement sont multiples. Des facteurs génétiques et environnementaux peuvent contribuer au développement d’un trouble de la personnalité antisociale. Il se peut également que l’adulte, présentant des comportements antisociaux, fût un adolescent et même un enfant avec ce type de comportements, qui n’ont pas été pris en charge.
Une vie déséquilibrée ou un passé de maltraitance peuvent laisser des séquelles dans l’esprit de la personne. Également, le vécu actuel peut renforcer les comportements antisociaux. Il existe des spécialistes qui peuvent prendre en charge des personnes présentant ces caractéristiques.
Quel traitement pour le comportement antisocial de l’adulte ?
Cela n’est pas traité à l’aide de médicaments puisqu’il s’agit de manifestations dont l’origine est psychologique. Toutefois, une médication peut être nécessaire si le sujet présente un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA-H), de la dépression ou de l’anxiété. Ainsi, le psychiatre trouvera le traitement le plus adapté à chacun.
D’un point de vue thérapeutique, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) a une action dans l’ici et maintenant, en intervenant dans la mise en place de processus mentaux, afin de minimiser le risque de conséquences juridiques. Inscrire ce type de thérapie dans une approche psychologique plus globale permet d’accompagner le sujet dans sa démarche de soin.
0 commentaires