Les peurs irrationnelles peuvent prendre comme objet les différentes situations de la vie quotidienne. Une longue liste de phobies en découle. La dromophobie en fait partie. C’est un trouble de l’anxiété qui empêche la personne qui en souffre de traverser une rue. Elle a une répercussion non-négligeable dans la vie quotidienne de l’individu. C’est pourquoi, il convient de connaître ce que c’est, et comment le traiter.
Qu’est-ce que la dromophobie ?
La dromophobie est un trouble anxieux qui se caractérise par une peur irrationnelle et excessive de traverser la rue. Une crise de panique se déclenche à chaque fois que le patient doit en traverser une.
C’est une phobie très peu connue. Mais elle est potentiellement très handicapante. Car la personne qui en souffre rencontre des problèmes dans l’exécution des activités de la vie quotidienne. Et ce problème et d’autant plus préoccupant que lorsqu’elle habite dans des régions urbaines.
Comment se manifeste la dromophobie ?
La dromophobie fait partie des troubles anxieux. La peur n’est pas centrée sur la rue elle-même, mais sur le fait de devoir la traverser. La personne qui en souffre évite toutes les situations ou les actions qui impliquent une traversée de rue. Cela entraîne une tendance à l’isolement au domicile et l’abandon de toutes obligations de la vie quotidienne.
Elle a toutes les caractéristiques des troubles de l’anxiété. C’est une peur irrationnelle et non maîtrisable. Le sujet a tendance à l’évitement et vit une peur permanente et constante. Les symptômes de la dromophobie peuvent prendre des manifestations physiques, cognitives et comportementales.
Quand la crise lié à dromophobie se déclenche, le rythme des battements du cœur et de la respiration s’accélère. Le sujet peut avoir des spasmes et à nouveau des palpitations. Il transpire à grosses gouttes, et ressent des maux de tête, de la nausée, des vertiges.
Le patient est conscient de l’aspect irréel et irrationnel de sa crainte. Toutefois, cela n’empêche pas le fait qu’à chaque confrontation, une crise se déclenche immédiatement. L’anxiété et la peur le poussent à l’évitement. Ces comportements d’évitement relatifs à la dromophobie sont particulièrement invalidants.
Quels sont les traitements de la dromophobie ?
La psychanalyse s’est montrée particulièrement utile et efficace afin d’aider le sujet a trouver dans son histoire personnelle ce qui symbolise le fait de traverser une rue. Une fois la genèse de ce trouble trouvée le symptôme disparait définitivement.
Cette phobie est particulièrement envahissante dans la vie quotidienne de l’individu. Cependant, elle peut très bien être soignée, car il existe des traitements efficaces pour la soigner. Ainsi, le patient pourra reprendre une vie normale.
Comme dans tous les cas de phobies de nature anxieuse, le type de thérapie qui enregistre le pourcentage de réussite le plus élevé est la TCC (thérapies cognitives et comportementales). Elle s’opère par la technique de la DS (désensibilisation systématique).
La désensibilisation systématique consiste à mettre le patient en situation en lui demandant d’imaginer les scènes. Il s’agira de lui demander d’imaginer des séries de situations relatives à l’objet de sa peur. Et progressivement, les schémas s’organisent et les craintes se dissipent peu à peu. Les techniques de relaxation sont également efficaces pour diminuer l’intensité de la peur et de l’angoisse.
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