Le délire de relation des sensitifs est un trouble psychiatrique classé dans les délires paranoïaques. Ce type de délire survient généralement chez les personnes ayant une personnalité particulière dite personnalité sensitive. Ce délire se distingue particulièrement par son caractère intériorisé, voire secret, et vécu par la personne de façon passif et dépressif. Les cas sévères de ce délire peuvent aboutir à un risque de suicide pour les personnes qui en sont atteintes. Cependant, l’évolution est le plus souvent favorable.

Comment se manifeste le délire de relation des sensitifs ?

La personnalité sensitive est un type de personnalité paranoïaque qui est marqué par un sens élevé des valeurs morales. On peut citer l’orgueil, une haute estime de soi-même., une tendance à l’autocritique, à intérioriser les échecs et à retenir les émotions. Mais aussi une hyperesthésie relationnelle qui entraine une certaine vulnérabilité dans les contacts sociaux.

Tout d’abord, le délire s’installe de façon progressive chez la personne présentant une personnalité sensitive. Ce trouble est présent chez l’adulte, généralement en milieu de vie

Il est en prime abord intériorisé et secret. La personne est parfaitement consciente de ce qui lui arrive et le vit douloureusement. L’élément déclencheur du délire est le plus souvent un échec moral lié à un conflit professionnel ou sentimental. Ensuite, le délire s’extériorise brusquement et se porte principalement sur des idées de préjudice, d’auto-accusation dépressive, ou encore d’hostilité.

Le délire voit le jour et s’extériorise d’une façon brusque. C’est-à-dire que la personne interprète les actes et les propos de l’entourage comme des signes de mépris, de menaces et d’hostilité. Enfin, la personne réagit de manière passive par rapport à ces signes, il n’y a pas de réaction d’agressivité envers l’entourage, ni de dangerosité vers autrui. Le sujet réagit par la passivité, l’isolement et enfin la fuite. L’évolution dépressive est faite de périodes de soumission tristes avec des périodes d’affolement.

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Quels sont les traitements appropriés pour ce délire ?

Dans le cas où le délire n’a pas encore atteint un seuil critique, le sujet pourra participer à des séances de psychothérapie de soutien. Ces séances auront pour but d’atténuer le délire et d’améliorer le fonctionnement global du sujet. Ces séances visent également à prévenir des éventuelles complications telles que des épisodes de dépression grave ou de risque de suicide. Toutefois, si le délire s’avère plus sévère, il sera préférable de consulter immédiatement un psychothérapeute. Il sera d’autant plus favorable de poursuivre la psychothérapie de soutien afin d’écourter l’évolution du délire.

La prise en charge reposera sur la pharmacologie et la psychothérapie. Les objectifs du traitement vont être d’atténuer les symptômes du délire, que le patient diminue ses idées de délire, qu’il y est une nette amélioration du fonctionnement global du patient. Et la prévention du risque de passage à l’acte. Le traitement  est souvent favorable pour la guérison.