Le trouble cyclothymique est un trouble qui se caractérise par des périodes de petite dépression et d’hypomanie. Ces périodes, moins graves que les troubles bipolaires mais dont l’évolution est irrégulière, peuvent durer plusieurs jours. Les symptômes produits se manifestent approximativement la moitié du temps sur une période de plus ou moins deux ans. Si l’on devait établir un diagnostic, ce dernier serait clinique et s’appuierait sur les antécédents de la personne. La plupart du temps, les personnes sont prises en charge. Dans certains cas, la prise de médicaments est préférable.

Qu’est-ce que le trouble cyclothymique ?

Le trouble cyclothymique est caractérisé comme étant le prédécesseur du trouble bipolaire de type II. L’une des formes de ce trouble est l’instabilité de l’humeur, qui n’occasionne pas pour autant de trouble majeur de l’humeur.

L’hypomanie chronique, qui se caractérise par la prédominance de périodes d’exaltation, s’accompagne de sommeil court de moins de six heures. Les personnes atteintes de ce trouble ont tendance à être constamment sûres d’elles, pleines d’énergie et d’ambition, enthousiastes, très occupées et curieuses de tout ce qui ne les concerne pas. Elles sont susceptibles de devenir facilement impulsives et peuvent très vite avoir des conduites familières avec les autres.

Chez d’autres, le fait d’être hypomaniaque et cyclothymique permet de réussir dans presque toutes les entreprises, projets personnels et domaines artistiques. En revanche, la cyclothymie peut nuire aux relations sociales et interpersonnelles de la personne et engendrer une certaine instabilité. Cette instabilité est associée à des changements fréquents d’adresses, à des ruptures amoureuses, divorces répétés ou encore abus d’alcool et de médicaments.

Comment prévenir le trouble cyclothymique ?

Il est tout à fait possible de prévenir les rechutes des périodes hypomaniaques ou des périodes dépressives.

• Tout d’abord, il est essentiel de bien dormir. Le manque de sommeil est l’un des facteurs favorisant l’apparition d’une période d’excitation hypomaniaque.
• Ensuite, il est conseillé de limiter voire arrêter la consommation d’alcool. L’excès d’alcool engendre des périodes hypomaniaques ou dépressives.
• Pour finir, la consommation excessive de drogue est totalement déconseillée.

Comment traiter le trouble cyclothymique ?

Le trouble cyclothymique se soigne comme tous les autres troubles bipolaires par la prise de médicaments. Par exemple les stabilisateurs de l’humeur comme le lithium, les antipsychotiques et certains anticonvulsivants.

Par ailleurs, la personne peut avoir recours à des séances de psychoéducation lui permettant de mieux comprendre et connaître l’origine de sa maladie. En facilitant la gestion du stress et en instaurant une meilleure qualité de vie régulière à la personne, ces séances permettent en effet de détecter les éléments déclencheurs de chaque épisode maniaque et dépressif. L’objectif est de réduire tous les symptômes, du moins leur fréquence.