L’hallucination se définit comme une perception sans objet, ou plus précisément sans objet à percevoir, à laquelle le sujet adhère et réagit comme si la perception venait de l’extérieur et était réelle.
Quels sont les différents types d’hallucinations ?
Il existe différents types d’hallucinations :
- Les hallucinations auditives qui peuvent se traduire par des sons simples ou plus complexes (paroles, chansons, voix adressant un message) continus et incessants.
- Les hallucinations visuelles qui sont des apparitions, simples (lueurs, taches colorées) ou complexes (personnages, scènes animées, animaux) de tailles diverses, agréables ou désagréables.
- Les hallucinations olfactives et gustatives qui peuvent être associées à des odeurs désagréables (excréments) ou à l’inverse, paradisiaques.
- Les hallucinations tactiles qui sont décrites comme des sensations de froid, de chaud, de piqûres, de fourmillements sous la peau, de démangeaisons.
- Les hallucinations cénesthésiques qui concernent la sensibilité interne.
- Les hallucinations psychiques qui sont considérées comme de fausses hallucinations, car le sujet ne les ressent pas comme une perception personnelle, mais comme une intrusion du monde extérieur dans sa propre vie psychique.
Les hallucinations peuvent avoir de nombreuses causes : physiologiques (pouvant survenir dans des circonstances habituelles et particulières), psychiatriques, neurologiques et neurosensorielles, toxiques et métaboliques. Cependant, les hallucinations résultent généralement de :
- Trouble bipolaire décompensé
- Dépression grave dite mélancolique
- Choc émotionnel
- Schizophrénie
Comment faire face aux hallucinations ?
Les hallucinations peuvent être chroniques ou quotidiennes, comme dans certaines maladies psychiatriques ou neurologiques, mais elles peuvent également survenir de façon brutale et isolée lors d’une crise d’épilepsie ou après avoir consommé des substances toxiques ou des médicaments.
Dans le cas de pathologie mentale, une prise en charge psychologique s’avère être le traitement le plus efficace. Ne pas soigner ou ignorer les hallucinations d’origine psychiatrique aboutira de façon insidieuse, mais certaine, à une marginalisation du patient, une désocialisation globale (affective, familiale et professionnelle), et in fine de façon plus dramatique, potentiellement, au décès de la personne par suicide ou par négligence.
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