La peur du noir est un trouble caractéristique du développement psychologique du jeune enfant. Toutefois, il est important d’en tenir compte et d’adopter des comportements de réassurance, afin que celle-ci ne se transforme pas en phobie. Comment réagir face à cette peur ? Comment aider votre enfant à surmonter cette épreuve ?
Peur du noir : les causes fréquentes
La peur du noir est un phénomène courant chez l’enfant. Elle se manifeste généralement entre 2 et 5 ans. L’enfant retarde l’heure du coucher ou refuse que la lumière soit éteinte. Dans la majorité des cas, la crainte ne vient pas de l’obscurité elle-même. Elle trouve son origine dans la crainte de ne pas pouvoir voir ou d’être à la merci de dangers tapis dans le noir. La séparation avec les parents, à l’heure du coucher, est également une phase délicate.
Quand la peur du noir devient une maladie
Si certaines personnes arrivent facilement à se débarrasser de leur peur du noir au cours de l’enfance, d’autres se trouvent obligés de dormir avec la lumière allumée pour se sentir en sécurité. Cette angoisse peut devenir incontrôlable et détériore la qualité de vie. Dans ce cas, on parle alors de la phobie du noir ou de nyctophobie.
Chez l’adulte, ce trouble peut s’expliquer par un traumatisme (lié à la perte d’un être cher ou de la peur depuis l’enfance). Cet état d’anxiété permanent face à l’obscurité est souvent lié à la crainte de ce qui peut se passer et devient handicapant. La peur peut engendrer de l’insomnie, des cauchemars fréquents, l’incapacité à s’endormir ou à se déplacer dans la maison pendant la nuit.
Lorsque vous vivez cette crainte, il est conseillé de consulter, afin de trouver des solutions adéquates et retrouver une vie normale.
Peur du noir, comment s’en sortir ?
À un stade moins avancé de la nyctophobie, mettre une petite veilleuse durant la nuit peut aider à s’endormir. C’est généralement ce que les parents mettent en place pour aider leurs enfants à trouver le sommeil. Toutefois, pour véritablement s’en sortir, ce trouble psychologique nécessite l’intervention d’un professionnel thérapeute, psychanalyste ou psychothérapeute. Dans la majorité des cas, la thérapie comportementale et cognitive reste un moyen d’éliminer le problème.
Au cours des séances, le thérapeute va aider le patient à mettre en évidence les problématiques à l’origine de la peur de l’obscurité. Dans l’objectif de remplacer l’appréhension par des pensées positives et rationnelles, le thérapeute aide le patient en lui faisant pratiquer quelques exercices. Dans certains cas de nyctophobie, l’administration d’anxiolytiques permet de limiter les symptômes. Ces thérapies aident à se sentir mieux, mais ne suffisent pas à guérir votre mal. Elles doivent être associées à une prise en charge psychologique.
La psychanalyse est souvent indiquée afin de trouver dans son subconscient d’où provient cette peur, c’est en revisitant son passé que l’on va réparer son présent pour appréhender de façon positive son futur. Le psychanalyste va aider la parole à se libérer et va faire réagir votre esprit quant à cette peur bien handicapante. Il prendra en compte vos rêves et grâce à cela pourra déceler ce à quoi le conscient n’a pas accès. Petit à petit vous allez comprendre un grand nombre de choses qui vont vous apparaître comme évidentes alors que vous n’y pensiez pas.
Un soir, le noir ne sera qu’une simple couleur que vous ajouterez à celle que vous aimez, la nuit sera source de détente, de relâchement et de plaisir. Avez-vous vu le film » mes nuits sont plus belles que vos jours » ? Une histoire passionnelle entre deux personnages.
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