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L’hypocondrie, quand l’imaginaire prend le dessus

par | 18 Fév 2020 | 0 commentaires

Les hypocondriaques souffrent d’une anxiété constante d’être atteints d’une quelconque maladie. Cette pathologie (qui n’est pas fictive) touche une personne sur dix. Mais qu’est réellement l’hypocondrie ? Comment se manifeste-t-elle ? Et quels en sont les traitements ? Explications.

Définition

L’hypocondrie se définit comme étant la peur excessive d’une maladie qui se traduit par l’anticipation des situations en se basant sur des conclusions exagérées, mais surtout erronées. Cette anxiété s’appuie sur l’imagination d’un scénario catastrophique et fatidique. En effet, le simple fait d’avoir mal au ventre peut devenir synonyme de cancer, ou un oubli anodin être un signe avant-coureur de la maladie d’Alzheimer.

Il est important de distinguer l’hypochondrie de la nosophobie qui se caractérise principalement par la peur d’attraper une maladie. Le sujet atteint de nosophobie développe une méfiance excessive envers des agents pathogènes (bactéries, germes). Cela se traduit par exemple par la peur de consommer un simple yaourt à cause des germes existants. La grande différence réside alors dans le fait que l’hypocondriaque est persuadé d’être malade alors que le nosophobe sait qu’il ne l’est pas, mais a peur de le devenir.

Il faut savoir que les hypocondriaques ont besoin de consulter au moins une fois par semaine. Les hypocondriaques sont constamment à l’écoute de leur corps. Ils ne supportent pas de sortir de la norme médicale. Ils ont une hygiène de vie rigoureuse. Ils souffrent réellement. Ils ruminent leurs pensées. L’hypocondrie est liée à la peur de mourir, de vieillir ou à un traumatisme. Même soigné, un hypocondriaque reste hypocondriaque. L’hypocondrie empêche de vivre comme tout le monde. Les hypocondriaques sont fascinés par la sphère médicale.

Les symptômes

Chez l’hypochondriaque, des troubles organiques réels, tels que des fourmillements, une toux, des troubles digestifs, des problèmes cutanés ou autres, sont interprétés comme étant les signes d’une maladie grave. Ces symptômes physiques aggravent les symptômes psychologiques et l’anxiété ressentis par le sujet. Par ailleurs, certains symptômes sont créés par l’individu hypocondriaque lui-même, de façon inconsciente. De ce fait, il a réellement l’impression de ressentir des symptômes imaginaires.

En parallèle à cela, l’hypocondrie peut être asymptomatique lorsque l’individu fait allusion à des maladies qui ne se manifestent pas par des douleurs. Il est important de notifier qu’il existe différentes formes d’hypocondrie. On distingue l’hypocondrie délirante et l’hypochondrie non délirante. Un terrain anxieux est un facteur de risques à l’apparition de l’hypocondrie. 

Le traitement thérapeutique

La psychothérapie et la psychanalyse sont les traitements les plus pertinents dans le cadre de cette pathologie. Le praticien met en place une TCC ou thérapie cognitive et comportementale en travaillant sur les représentations de la maladie. Le professionnel initie alors l’hypocondriaque au fait que le corps humain est amené à être malade sans que cela soit grave. 

À noter : des séances de relaxation et de méditation favorisent le maintien du bien-être et aident à lutter contre l’anxiété au quotidien. Elles peuvent être programmées régulièrement, dans le cadre de traitements d’appoint. Dans le cadre des TCC dont nous avons parlé, le thérapeute va faire faire des exercices à son patient afin de l’aider à « reprogrammer » son cerveau, l’aider à repérer par lui-même ses pensées dites « erronées ». Par la répétition de ces exercices, le patient va doucement commencer à réagir et à réfléchir différemment.

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