La phase dépressive dans le trouble bipolaire peut se déclencher suite à une combinaison de facteurs d’ordre génétique, environnemental, ou autre. Passons en revue les spécificités de ce trouble.
Mieux comprendre la dépression bipolaire
On définit le trouble bipolaire comme une maladie mentale, à l’origine de dérèglements de l’humeur. La terre observe une alternance dans le cycle des saisons et de la luminosité jour/nuit ; le principe d’un rythme est adaptatif, et ces derniers sont dérégulés dans le trouble bipolaire. Le sujet qui en souffre passe par deux phases : la phase dépressive et la phase de manie. On parlera de dépression bipolaire lorsque le sujet se trouve dans la première phase.
La dépression bipolaire peut être déclenchée par certaines situations de vie, comme des situations de stress ou de changement de rythme. Ce type de dépression se manifeste par de nombreux signes cliniques qu’on retrouve sur le plan psychologique et sur le plan physique. Le patient manifeste un sentiment de tristesse et une humeur dépressive, qui s’étend dans le temps. Les risques de suicide sont alors plus élevés (10 à 15%). En outre, la dépression bipolaire peut survenir à un âge plus précoce. Les symptômes physiques vont de l’hypersomnie à un ralentissement des gestes et de la pensée, au retrait social, ou encore au trouble de l’appétit, etc.
Comment diagnostique-t-on la dépression bipolaire ?
Le traitement de la dépression bipolaire a une plus grande efficacité lorsque celle-ci est diagnostiquée précocement, ce qui requiert la consultation d’un professionnel pour le sujet qui en est atteint. Il faut néanmoins préciser que le diagnostic de cette maladie s’avère souvent difficile.
Elle présente en effet beaucoup de similitudes avec la dépression unipolaire et il apparaît difficile parfois d’en déterminer les aspects spécifiques. Plusieurs experts ont conduit des études sur la question, et grâce à ces recherches, nous savons que la phase symptomatique de la dépression bipolaire se trouve être plus longue que celle de la dépression unipolaire.
Le diagnostic est également basé sur les caractéristiques mélancoliques. On fait allusion aux perturbations psychomotrices, et à la culpabilité pathologique. Notons ici que ces différents signes sont plus fréquents dans le cas d’une dépression bipolaire. Les études ont par ailleurs prouvé que le patient souffrant de dépression bipolaire se plaindra davantage de signes somatiques et de difficultés cognitives.
Traitement de la dépression bipolaire
Si on a souvent recours aux médicaments dits « antidépresseurs » dans le traitement de la dépression bipolaire, certaines études en ont toutefois révélé les limites. D’autres approches thérapeutiques mettent en évidence les effets bénéfiques de la prise de stabilisateurs d’humeur pour traiter cette pathologie. On utilise des sels de lithium, des antipsychotiques atypiques et des anticonvulsivants (ou voir cbd-avis.com).
Les experts recourent également à d’autres méthodes thérapeutiques, comme la psychanalyse ou les techniques cognitivo-comportementales. Ces approches ont pour objectif de modifier les comportements et les pensées du patient, pour leur substituer des pensées et des comportements plus fonctionnels, en phase avec les valeurs et les aspirations du patient.
0 commentaires