L’organisation mondiale de la santé place la bipolarité au sixième rang mondial des handicaps. En effet, si ce trouble n’est pas suivi correctement, il peut évoquer des envies de suicide chez la personne. La bipolarité est une maladie qui se confond souvent avec la dépression. Cela retarde le diagnostic des  psychanalystes. La bipolarité ne peut être diagnostiquée qu’avec l’apparition des symptômes.

Définition

La bipolarité est une maladie mentale ou une affection de longue durée qui évolue au cours du temps. Les troubles bipolaires apparaissent majoritairement entre 15 et 25 ans. Ils peuvent persister toute une vie et affectent les hommes ainsi que les femmes.

Le trouble bipolaire, anciennement connu sous le nom de maniaco-dépression, est un groupe de troubles mentaux qui provoquent des fluctuations extrêmes de l’humeur, depuis des sommets anormalement élevés appelés épisodes de manie ou d’hypomanie jusqu’à des creux émotionnels appelés épisodes dépressifs. Le trouble bipolaire est bien plus que de simples sautes d’humeur ; il s’agit d’une perturbation récurrente, et parfois grave, de l’humeur normale, qui compromet la capacité d’une personne à fonctionner, à entretenir des relations, à travailler et à porter des jugements judicieux.

Les symptômes de la bipolarité

 La bipolarité se traduit par une perte de contrôle dans le comportement et par l’incapacité à gérer les émotions chez la personne. La période de bipolarité présente deux périodes alternées.

La période maniaque

Elle couvre une élévation de l’humeur de façon anormale et persistante.

• Lors de la période maniaque, la personne peut être irritable, euphorique et hyperactive, jusqu’à penser à des projets ambitieux ou à effectuer des dépenses inconsidérables.
• Le malade se perçoit comme un individu doté d’une bonne capacité intellectuelle et capable de donner son avis sur des sujets complexes sans avoir les compétences requises.

Les épisodes dépressifs

Contrairement à la période maniaque, les épisodes dépressifs sont représentés par une diminution de l’humeur, de l’activité et de l’énergie.

• La personne a du mal à se concentrer et à prendre des décisions. Elle a tendance à se mettre en retrait vis-à-vis des gens qui l’entourent.
• Le malade est souvent triste. Il n’a goût à rien et a des difficultés à faire ses activités quotidiennes.

 

Traitement

Afin de traiter ce trouble, il est fortement recommandé de faire appel à un psychothérapeute. Une psychothérapie de soutien est ce dont le patient a le plus besoin. Cette thérapie va lui permettre de voir les choses de manières optimistes pour une meilleure qualité de vie.

La psychothérapie fait appel à diverses techniques pour mieux doter une personne atteinte de trouble bipolaire des compétences et des mécanismes d’adaptation nécessaires pour reconnaître et mieux gérer sa maladie.

Les types de thérapie couramment utilisés pour traiter le trouble bipolaire comprennent la thérapie cognitivo-comportementale, la thérapie des rythmes interpersonnels et sociaux et la psychoéducation. La psychothérapie est généralement associée à d’autres options thérapeutiques telles que les médicaments et les procédures dans le traitement du trouble bipolaire.

Les personnes atteintes de troubles bipolaires peuvent améliorer leur qualité de vie en réduisant les facteurs de stress et les déclencheurs environnementaux, notamment :

• Solliciter un soutien familial et social, notamment des groupes de soutien.
• Faire des exercices vigoureux, comme le jogging, la natation ou la course à pied.
• Des stratégies d’autogestion comme la tenue d’un journal des médicaments, la mise en place de rappels et l’apprentissage de la reconnaissance des symptômes maniaques et dépressifs.
• La tenue d’un tableau des humeurs, c’est-à-dire l’enregistrement des humeurs, des émotions et des déclencheurs.
• la participation à la prière et aux activités religieuses
• les activités de réduction du stress, notamment la méditation de pleine conscience.