Dépression saisonnière ou neurasthénie : comment faire la différence ?
À un moment ou à un autre de notre vie, il est possible que nous fassions l’expérience d’une dépression légère : fatigue, stress, ou simplement du fait du passage des saisons, les facteurs en cause sont multiples, mais restent passagers. C’est pourquoi on parle de « dépression saisonnière ». Attention toutefois si cet état persiste, et que vous ne retrouvez pas la tonicité. Il faut alors prendre ces symptômes au sérieux, possibles indicateurs de troubles neurasthéniques. Faisons le point sur cette affection psychologique, et sur les traitements qui existent pour en guérir.
Neurasthénie : définition
Le terme « neurasthénie » a fait son apparition pour la première fois dans le langage médical en 1869. Le syndrome a été découvert par George Miller Beard, qui l’a décrit comme un état dépressif chronique, catégorisé dans la classe des pathologies CIM-10.
Par définition, il s’agit d’un état mélancolique persistant, qui peut affecter les adultes comme les enfants. Bien que le terme reste méconnu, il n’en demeure pas moins que les cas ne sont pas rares en France.
Les symptômes de la neurasthénie
Les spécialistes définissent la neurasthénie comme étant un syndrome de fatigue chronique. Les symptômes varient d’un patient à un autre, dans la mesure où il s’agit d’un problème mental et psychologique.
Le diagnostic est posé lorsque la fatigue persiste sans que vous ne trouviez de cause évidente à la situation. La neurasthénie peut provoquer du stress, de l’anxiété, ainsi qu’une somnolence et une envie irrépressible de dormir tout le temps.
Neurasthénie : quand s’inquiéter ?
Vous dépassez le stade de la dépression légère lorsque vous ressentez la fatigue d’une façon majeure et chronique. Rien de ce que vous avez tenté pour y remédier, repos, traitements ou tonifiants n’a permis d’inverser la tendance. La baisse d’énergie inexpliquée que vous accusez s’étend depuis maintenant des mois, et vous êtes fatigué, aussi bien physiquement, moralement, qu’intellectuellement ; vous avez du mal à terminer vos projets, vous souffrez de maux de tête et de douleurs physiques que vous ne vous expliquez pas. Ces éléments sont indicateurs de la neurasthénie.
Comment soigner la neurasthénie ?
Si vous présentez plusieurs symptômes liés à cette pathologie, n’hésitez pas à consulter un médecin, afin d’éliminer une cause physiologique. Ce dernier vous dirigera ensuite vers un thérapeute spécialisé.
La neurasthénie effectivement est une maladie psychologique qui se soigne bien, et l’accompagnement d’un psychanalyste à cette fin est l’une des meilleures solutions. Les consultations ont pour but de discuter de vos sentiments, de vos traumas et notamment de l’apparition des premiers signes de fatigue chronique, ainsi que de leur contexte associé. Le thérapeute vous aidera à affronter votre stress au fur et à mesure des séances.
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