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Qu’est-ce que l’apanthropie ?

par | 5 Fév 2025 | 0 commentaires

 

Le terme apanthropie a pour signification la peur des hommes ou des lieux habités. L’apanthropie se manifeste chez l’individu comme une aversion, ou une phobie tournée contre l’être humain en général. De nos jours, l’apanthropie est considérée comme une phobie sociale qui touche particulièrement les adolescents, et qui est souvent passagère. Chez l’individu atteint d’apanthropie, le moindre contact social devient une source d’angoisse et crée un sentiment d’anxiété.

Généralités

L’apanthropie, qui désigne la peur des hommes, est un terme souvent associé à différentes phobies. Néanmoins, la particularité de l’apanthropie est que l’individu touché a souvent une position morale et quasiment philosophique de la peur ou la haine de l’humanité. En général, cette peur est à l’origine d’un traumatisme psychique engendré depuis l’enfance.

L’apanthropie peut se caractériser également comme une grande timidité, un repli sur soi ou une sorte d’anxiété aiguë. Cette aversion pour l’être humain est fréquente chez les adolescents entre 13 ans et 18 ans. En effet, les traumatismes psychiques peuvent être liés à des humiliations que l’adolescent a subi durant le parcours scolaire. Ce qui pourrait expliquer la cause de la peur envers l’être humain.

L’apanthropie est courante chez les adolescents, il n’est donc pas rare de rencontrer des adolescents refermés ou repliés sur eux-mêmes, et pour qui le moindre contact social se transforme en une épreuve insurmontable.

Conséquences psychiques et comportementales

L’apanthropie, chez un individu qui en est atteint, a pour conséquence psychique un repli sur soi, ou un isolement social, provoqué par l’aversion envers les êtres humains. En effet, lorsque cette dernière devient trop importante, l’individu peut souffrir d’anxiété permanente, qui devient une vraie source d’angoisse insurmontable.

L’individu manifeste également une personnalité parfois colérique contre l’être humain. Cette colère est souvent la conséquence de traumatismes psychiques. Cette dernière peut effectivement s’accroître ou s’estomper. Dans le cas où elle disparaît, elle fait place à l’anxiété.

Enfin, l’apanthropie conduit également à un évitement constant des êtres humains. Bien souvent, lorsque cela n’est pas possible, l’individu concerné devient anxieux ou colérique, et commence à se rabattre sur lui-même. Ce comportement est un moyen pour l’individu d’éviter tout contact avec la communauté.  

Traitements possibles

L’apanthropie peut, pour certains individus, être passagère. Si cette dernière dure, il existe des traitements adaptés afin d’en venir à bout. Si la source est provoquée par un traumatisme, l’approche psychanalytique peut être un traitement favorable afin d’aider l’individu à comprendre d’où vient sa peur.

La psychothérapie est également une piste fiable afin de vaincre l’apanthropie. Dans ce traitement, il s’agit de trouver la cause première de la peur en vue de la dépasser. Les approches comportementalistes ne seront pas d’une grande efficacité dans ce domaine.

Une approche psychothérapeutique de type analytique sera notamment efficace dans le cas où l’individu atteint d’apanthropie a eu des traumatismes depuis son enfance, comme l’image d’un père trop sévère.

Pour finir, dans certains cas, l’hypnose ou la thérapie psycho-neurobiologique basée sur la stimulation sensorielle peuvent être efficaces, surtout s’il s’agit d’un traumatisme.

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